Vers la tendresse de la vulnérabilité.Après avoir questionné le
genre dans Le Premier Sexe ou la grosse arnaque de la virilité,
Mickaël Délis resserre la focale dans le deuxième volet de sa
trilogie sur la masculinité, et s’attaque au contenu de son slip.
Addiction au sexe, dysmorphophobie, priapisme, vertige de
l’andropause ou de l’impuissance… et si la pierre angulaire du
mâle était cette pauvre verge soumise à l’impossible étalon de
son érection ? En convoquant notamment son psy, ses ex, sa mère, son
père et son frère, Mickaël s’évertuera, non sans humour, à
prendre la réelle mesure du pipo pour déjouer l’obsession de la
performance et tenter d’aborder les vertus de la
vulnérabilité.TéléramaVéritable funambule dans une mise en scène
toute en poésie, Mickael Délis navigue entre danse, stand-up et
personnages, humour et émotion. Armé de son texte ciselé et bourré
d’amour, il est, encore une fois, d’une justesse absolue. 3
TTTTêtuMickaël Délis continue de questionner frontalement la
masculinité, en prenant cette fois pour sujet d'étude… le pénis.
Son nouveau spectacle est intelligent et drôle.L'HumanitéMickael
Délis se met à nu. C’est comique, cru, et jamais vulgaire non
plus. La tendresse est aussi au rendez-vous mais n’en disons pas
plus... L’Oeil d’OlivierOn rit beaucoup à l’écoute de cette
exploration qui remet les choses à leur place. L’émotion passe
lorsqu’il aborde ses failles qui sont finalement très familières.
La mise en scène, co-signée par l’artiste et le grand Papy de
Trappes, est une grande réussite. ScènewebAu bout de sa traversée
réflexive aussi hilarante que touchante, à mi-chemin entre
l’introspection et l’observation sociologique, Mickaël Délis
aura abordé l’addiction sexuelle, la menace des MST en particulier
le fléau du Sida sur une génération, le désastre du marketing
pornographique, son lien gémellaire à son frère, la maladie de son
père, l’andropause… le tout à coup de punchlines et avec un sens
de la formule qui fait mouche, à coup de chiffres et statistiques
aussi, de lectures édifiantes et oxygénantes, de rencontres
instructives. L’écouter c’est s’élever, grandir avec lui,
accueillir le lâcher-prise et s’autoriser la vulnérabilité. La
Revue du SpectacleÀ n'en point douter, Mickaël Délis a dû côtoyer
longuement la poésie de Charles Baudelaire, pour lequel le spleen et
la boue se sont transformés en or, car, de son côté, il a su
admirablement pallier ses années de souffrance et les transformer en
un bijou théâtral et créatif étincelant. Hors norme !
Tatouvu.comSeul en scène brillant et éclairant !
music
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05/06/2025 Last update